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Assalamou alaikoum wa rahamtoullah wa barakatouhou Hadith: Que celui qui croit en Allah et au jour dernier ne dise que du bien ou se taise. Hadith: Celui qui ne compatit pas au sort des autres se verra privé de la miséricorde divine.
 
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 Oum Salamah (radhia Allâhou anha)

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Oum Salamah (radhia Allâhou anha) Empty
MessageSujet: Oum Salamah (radhia Allâhou anha)   Oum Salamah (radhia Allâhou anha) Icon_minitimeJeu 31 Mai - 21:45

Oum Salamah (radhyallâhou'anha) ! Quelle vie mémorable elle eut ! Son
vrai nom était Hind. Elle était la fille d'un notable du clan Makhzoum
surnommé "Zad ar-Râkib" parce qu'il était bien connu pour sa générosité
particulièrement avec les voyageurs.


Le mari d'Oum Salamah (radhyallâhou'anha) était
Abdoullah ibn Abdoul Asad (radhiyallâhou'anhou) et tous deux étaient
parmi les premières personnes à accepter l'Islam. Seul Abou Bakr et
quelques autres que l'on peut compter sur les doigts d'une main sont
devenus musulmans avant eux.

Dès que la nouvelle de leur conversion se répandit,
les Qouraïches réagirent avec une colère folle. Ils commencèrent à
poursuivre et à persécuter Oum Salamah et son mari. Mais le couple
n'hésita, ni ne désespéra pas et ils restèrent fermes dans leur
nouvelle foi.

La persécution devint de plus en plus intense. La
vie à Makkah devint insupportable pour beaucoup de nouveaux musulmans.
Le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) leur donna alors la
permission d'émigrer en Abyssinie.

Oum Salamah et son mari (radhiyallâhou'anhouma) furent au premier rang de ces Mouhâdjiroûn (émigrés),
à la recherche d'un refuge en terre étrangère. Pour Oum Salamah
(radhyallâhou'anha), cela signifiait abandonner sa maison spacieuse et
renoncer aux traditionnels liens de famille et d'honneur pour quelque
chose de nouveau dans l'espoir de plaire à Allah et d'obtenir Sa
récompense.

Malgré la protection qu'Oum Salamah
(radhyallâhou'anha) et les compagnons reçurent du dirigeant Abyssin, le
désir de retourner à Makkah, d'être près du Prophète (sallallâhou
'alayhi wa sallam), de la source de révélation et de guidée, persistait.

La nouvelle que le nombre de musulmans à Makkah
avait augmenté arriva finalement aux Mouhâdjiroûn. Parmi les nouveaux
convertis, il y avait Hamzah Ibn Abdoul-Mouttalib et Oumar Ibn Al
Khattab. Leur foi avait énormément renforcé la communauté et les
émigrés en Abyssinie entendirent que les Qouraïches avaient quelque peu
diminué la persécution. Ainsi un groupe de Mouhâdjiroûn, poussé par un
profond désir dans leur cœur, décidèrent de retourner à Makkah.

Le relâchement de la persécution ne fut que bref,
comme le découvrirent bientôt ceux qui y retournèrent. L'augmentation
spectaculaire du nombre de musulmans après l'acceptation de l'Islam par
Hamzah et Oumar (radhiyallâhou'anhouma) avait même exaspéré davantage
les Qouraïches. Ils intensifièrent leurs persécutions et tortures à un
degré encore jamais vu. Le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam)
donna alors la permission à ses compagnons d'émigrer à Madinah. Oum
Salamah et son mari (radhyallâhou'anhouma) furent parmi les premiers à
partir.

La Hidjrah d'Oum Salamah et de son mari
(radhiyallâhou'anhouma) ne fut cependant pas aussi facile qu'ils
l'avaient imaginé. En fait, ce fut une expérience amère et douloureuse
et un tourment particulier pour elle.

Laissons à présent Oum Salamah (radhyallâhou'anha) nous raconter elle-même son histoire...

"Quand Abou Salamah décida de
partir pour Madinah, il prépara un chameau pour moi, me hissa dessus et
plaça notre fils Salamah sur mes genoux. Mon mari prit alors la tête et
continua sans arrêter ou attendre quoi que ce soit. Cependant, avant
que nous fussions sortis de Makkah, quelques hommes de mon clan nous
arrêtèrent et dirent à mon mari :


"Quoique vous soyez libre de disposer de vous
vous-mêmes, vous n'avez aucun pouvoir sur votre femme. Elle est notre
fille. Vous attendez-vous à ce que nous vous permettions de l'emporter
loin de nous ?"


Ils se précipitèrent alors sur lui et
m'arrachèrent de ses mains. Le clan de mon mari, Banu Abdoul asad, les
vit me prendre, moi et mon enfant. Ils devinrent fous de colère.


"Non, par Allah !" crièrent-ils "nous n'abandonnerons pas le garçon. Il est notre fils, et nous avons un droit sur lui."

Ils le prirent par la main et me le retirèrent
brusquement. Soudainement, en l'espace de quelques instants, je me
retrouvais seule et solitaire. Mon mari se dirigea vers Madinah tout
seul et son clan m'avait enlevé mon fils. Mon propre clan, Banu
Makhzoum, eut le dessus sur moi et me força à rester avec eux.


Depuis le jour où mon mari et mon fils furent
séparés de moi, j'allais quotidiennement, à midi, jusqu'à cette vallée
et m'asseyais à l'endroit où cette tragédie avait eu lieu. Je me
rappelais ces moments épouvantables et pleurais jusqu'à ce que la nuit
tombe sur moi.


Je continua ainsi pendant une année, jusqu'au
jour où un homme des Banou Oumayyah passa par-là et vit ma condition.
Il alla trouver mon clan et dit :


"Pourquoi ne libérez-vous pas cette pauvre femme ? Vous avez éloigné son mari et son fils d'elle."

Il continua à essayer d'adoucir leurs cœurs et
de jouer avec leurs sentiments. Enfin ils me dirent : "Va et rejoins
ton mari si tu le veux."


Mais comment pourrais-je rejoindre mon mari à
Madinah et laisser mon fils, un morceau de ma propre chair et de mon
sang à Makkah, chez les Banou Abdul asad ? Comment pourrais-je être
sans angoisse et mes yeux sans larmes, devrais-je rejoindre le lieu de
la hidjrah ne sachant rien de mon fils laissé derrière moi à Makkah ?


Certains comprirent ce que je vivais et leurs
cœurs me rejoignirent. Ils adressèrent une requête aux Banu Abdul Asad
pour ma défense et leur proposèrent de me rendre mon fils.


Je ne voulais pas, à présent, m'attarder à
Makkah jusqu'à trouver quelqu'un pour voyager avec moi: J'avais peur
que quelque chose puisse arriver qui me retarderait ou m'empêcherait de
rejoindre mon mari. Donc je prépara promptement mon chameau, plaça mon
fils sur mes genoux et partis en direction de Madinah.


J'eus à peu près atteint Tan'im (à environ
trois miles de Makkah) quand je rencontra Outhman Ibn Talhah (c'était
un gardien de la Ka'bah dans la période préislamique et il n'était pas
encore musulman).


"Où allez-vous, Bint Zad ar-Rakib ?" demanda-t-il.

"Je vais chez mon mari à Madinah"

" Et il n'y a personne avec vous ? "

"Non, par Allah ! Sauf Allah, et mon garçon que voici..."

"Par Allah, je ne vous abandonnerai jamais avant que vous n'atteigniez Madinah" jura-t-il.

Il prit alors les rênes de mon chameau et nous
conduisit. Je n'ai, par Allah, jamais rencontré un arabe plus généreux
et noble que lui. Quand nous atteignîmes un lieu de repos, il fit
agenouiller mon chameau, attendit que j'en descende, l'amena à un arbre
et l'y attacha. Il alla alors à l'ombre d'un autre arbre. Quand nous
fûmes reposés, il prépara le chameau et nous conduisit.


C'est ce qu'il fût chaque jour avant que nous
n'ayons atteint Madinah. Quand nous fûmes arrivés à un village près de
Qouba (à environ deux milles de Madinah) appartenant aux Banou Amr Ibn
Awf, il dit : "Votre mari est dans ce village. Entrez-y avec les
bénédictions de Dieu."


Il fit demi-tour et se dirigea vers Makkah."

Leurs routes se croisèrent finalement après la
longue séparation. Oum Salamah (radhyallâhou'anha) fut ravie de revoir
son mari et il fut enchanté de voir sa femme et son fils.

De grands et importants événements se succédèrent
alors. Il y eut la bataille de Badr dans laquelle Abou Salamah
(radhiyallâhou'anhou) participa. Les musulmans furent victorieux et se
renforcèrent. Il y eut la bataille d'Ouhod, dans laquelle les musulmans
furent douloureusement éprouvés. Abou Salamah (radhyallâhou'anhou) en
sortit très grièvement blessé. Il sembla d'abord bien réagir au
traitement, mais ses blessures ne guérirent jamais complètement et il
resta cloué au lit.

Une fois, tandis qu'Oum Salamah (radhyallâhou'anha) le soignait, il lui dit :

"J'ai entendu les paroles du Messager de Dieu
(sallallâhou 'alayhi wa sallam). Chaque fois qu'une calamité affligeait
quelqu'un, il disait : "Certes c'est à Allah que nous appartenons et c'est vers Lui que nous retournerons." Et il priait : "Ô Seigneur ! Accorde-moi une rétribution dans mon malheur, que seul Toi, loué et puissant, peut donner."

Abou Salamah (radhiyallâhou'anhou) resta au lit,
malade, pendant plusieurs jours. Un matin, le Prophète (sallallâhou
'alayhi wa sallam) vint le voir.

La visite fut plus longue que d'habitude. Tandis que
le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) était toujours à son
chevet, Abou Salamah décéda. De ses mains bénites, le Prophète
(sallallâhou 'alayhi wa sallam) ferma les yeux de son compagnon mort.
Il leva alors les mains au ciel et pria :

"Ô Seigneur, accorde le pardon à
Abou Salamah. Elève son rang parmi les biens guidés. Charge-toi de sa
famille à tout moment. Pardonne-nous et pardonne-lui. Ô Seigneur des
Mondes, élargis-lui sa tombe et remplis-la de lumière."


Oum Salamah (radhyallâhou'anha) se rappela la prière
que son mari avait rapporté du Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam)
sur son lit de mort et commença à la répéter: "Certes, à Dieu nous appartenons et c'est à Lui que nous retournons." ... mais elle ne pouvait se résoudre à continuer "Ô Seigneur ! Accorde-moi une rétribution dans mon malheur et remplace-moi (ce que j'ai perdu) par quelque chose de meilleur" parce qu'elle se demandait sans cesse "qui pourrait être meilleur qu'Abou Salamah ? "... Mais elle continua malgré tout ses invocations.

Les musulmans furent énormément attristés par la situation critique d'Oum Salamah. Elle devint "Ayyim Al Arab", "la veuve arabe". Elle n'avait pas de proche à Madinah sauf ses jeunes enfants, complètement démunie...

Et les Mouhâdjiroûn comme les Ansars estimèrent qu'ils avaient un devoir envers Oum Salamah (radhyallâhou'anha).

Quand elle eut achevé son Iddah (délai de viduité de quatre mois et dix jours),
Abou Bakr (radhiyallâhou'anhou) la demanda en mariage mais elle refusa.
Puis Oumar (radhiyallâhou'anhou) en fit de même, mais elle déclina
également. Le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) lui présenta à
son tour une proposition de mariage et elle répondit :

"Ô Messager de Dieu, j'ai trois
défauts. Je suis une femme extrêmement jalouse et j'ai peur que tu
voies en moi quelque chose qui t'irrite et qu'Allah me punisse pour
cela. Je suis une femme d'un certain âge et j'ai de jeunes enfants."


Le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) répondit :

"En ce qui concerne la jalousie,
je prie Allah le Tout Puissant de la chasser de toi. Pour ce qui est de
la question d'âge, j'ai le même problème que toi. Et quant à la famille
dont tu as la charge, ta famille est ma famille."


On les maria et Allah répondit à la prière d'Oum
Salamah (radhyallâhou'anha) et lui donna mieux qu'Abou Salamah
(radhiyallâhou'anhou).

Dès ce jour Hind Al Makhzoumiyah n'était plus que la mère de Salamah, mais aussi la Mère de tous les Croyants, Oumoul Mou'minîn.

Qu'Allah soit satisfait d'elle et l'agrée ! Âmine


http://www.musulmane.com/modules.php?name=News&file=article&sid=28&mode=thread&order=0&thold=0


Article traduit par la sœur Louisa avec l'aimable autorisation du site "Muslim sister's homepage ":

http://www.jannah.org/sisters/salamah.html
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